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1660. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

C’est la grandeur du cœur ici qui fournit à l’imagination sa matière.

1661. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

Sa taille n’était ni petite ni haute, mais admirablement proportionnée ; telle à vingt ans, telle à cinquante : le temps n’y touchait pas ; ni gras, ni maigre, la matière n’avait rien à faire avec cette nature éthérée et immuable ; tempérament du bonheur inaltérable aux passions : il en avait cependant, mais il les contenait par le sang-froid de son caractère ; elles n’étaient pour lui que les tentations de la vie éprouvées en silence, parce qu’elles ne demandaient rien à la vanité, mais qu’elles étaient toutes discrètes comme l’amitié, mystérieuses comme l’amour.

1662. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »

Aucun art humain ne pourrait anéantir la plus petite particule de matière ; et ce qui fut raisonnable, sensible, aimant, vertueux, religieux aurait péri, lorsque les éléments dont il était revêtu sont indestructibles !

1663. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Un quart de l’eau transpire en six heures de temps la première fois, puis moins de jour en jour, tant qu’à la fin les pores se bouchent par la matière crasse et épaisse qui est dans l’eau, et qui s’arrête dans ses pores.

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