Amédée Renée est arrivé par l’intelligence seule aux conséquences et aux conclusions qui sont les nôtres, à nous, catholiques, qui avons dans les mains un autre flambeau. […] À cela près de deux ou trois places où le scepticisme a fait tourner la main et trembler le pinceau, je ne crois pas que Grégoire VII ait inspiré jamais une page de plus de simplicité dans la grandeur et de plus de fierté dans la justice.
Nous nous imaginons plutôt que, moins inspirée, moins violente, moins involontaire, cette vocation s’est révélée à lui paisiblement entre deux cartons, pendant qu’il remuait des textes et mettait la main sur des documents dans son cabinet de travail. […] Après la valeur constatée de l’œuvre historique, il y a les jugements personnels de l’historien, son coup d’œil, à lui, promené hardiment sur les choses rassemblées et groupées par sa main.
— la guerre pour l’honneur, et l’Église, l’Église, la raison divine sur la terre, blâmait ce luxe de la gloire pour la gloire, trouvait que c’était trop, et, à travers les glaives, étendait sa main. […] Est-ce la main du parlementaire moderne (Semichon est homme de robe : il est avocat) qui s’est placée, sans le vouloir, sur les yeux de l’historien ?
Absolu de principes comme tous les esprits qui croient à une vérité, Segretain n’en a pas moins les qualités de l’historien : le calme du regard qui voit, sans sourciller, même ce qui le blesse ; la main droite qui sait dépouiller les faits ; et la ferme qui sait les peser. […] En effet, si la Réforme est une destruction, et une destruction abominablement criminelle, surtout au point de vue des idées et de la conscience modernes, puisque cette destruction n’était pas seulement celle d’une certaine organisation, mais de l’organisation de la majorité d’un peuple, brisée par la minorité, Henri IV, qui fut le plus près d’un tel événement et qui pouvait le mieux élever une digue contre le fleuve, Henri IV a, dans cette destruction, la main qu’il n’y a pas mise pour l’empêcher, en supposant (supposition pure !)