La Révolution triomphe et triomphera partout si Dieu ne s’en mêle, et méritons-nous qu’il s’en mêle ?
L’âme qui se mêle à tout, s’y est mêlée.
Il y a des poètes plus ou moins mêlés à la littérature active des journaux et du théâtre, les deux timbalières de ce temps ; mais M. […] C’est un chœur aussi que ce chant, avec ses appels, ses répons, ses rentrées, ses péripéties, toute cette chaîne mêlée et dévidée avec l’impétuosité de l’enthousiasme ou les grâces rêveuses de la mélancolie.
Ajoutez les institutions particulières de chaque ville, et celles de la Grèce entière ; ces fêtes, ces jeux funèbres, ces assemblées de toutes les nations, les courses et les combats le long de l’Alphée, ces prix distribués à la force, à l’adresse, aux talents, au génie même ; des rois venant se mêler parmi les combattants, les vainqueurs proclamés par des hérauts, les acclamations des villes sur leur passage, les pères mourants de joie en embrassant leurs fils vainqueurs, et leur patrie à jamais distinguée dans la Grèce, pour avoir produit de tels citoyens. […] Platon, qui ne se mêla jamais des affaires publiques, ne parut point dans Athènes au rang des orateurs ; mais dans cet éloge funèbre, composé en l’honneur des guerriers, il voulut disputer le mérite de l’éloquence à Périclès, comme dans ses autres ouvrages il lutte avec Pythagore pour la philosophie, avec Lycurgue et Solon pour la politique, avec Homère pour l’imagination ; souvent sublime, et presque toujours poète, orateur, philosophe et législateur.