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1170. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

L’Astronomie de Keill, traduite, commentée, et pas toujours entendue par Le Monnier, ouvrage qui, malgré ce défaut, n’est pas sans mérite. […] Ils préconiseront le vice éclatant, et laisseront le mérite obscur dans son oubli. […] Assez équitable pour ne lui assigner entre les connaissances que le rang qu’elle mérite, j’ai cédé à une tentation bien naturelle, celle d’en parler un peu plus longtemps peut-être que son importance ne le permettait. […] A cet égard, Diderot mérite bien d’être blâmé.

1171. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

Je soupçonne les compositions des artistes de souffrir autant du côté du mérite par le voisinage et l’opposition des unes aux autres que du côté de leurs dimensions, par l’étendue du lieu où elles sont exposées. […] Il y a entre le mérite du faire et le mérite de l’idéal la différence de ce qui attache les yeux et de ce qui attache l’âme. […] Un soir donc qu’ils étaient chez des filles et dans le déshabillé d’un lieu de plaisir, le petit président, qui n’est guère plus grand qu’un liliputien, dévoila à leurs yeux un mérite si étonnant, si prodigieux, si inattendu que toutes en jettèrent un cri d’admiration ; mais quand on a beaucoup admiré on réfléchit.

1172. (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques

Un étrange mérite du talent de M.  […] C’est à cette époque que se rapporte l’anecdote suivante, qui, pour être connue, ne mérite pas moins d’être rapportée. […] Balzac posséda ce rare mérite. […] Nous n’insistons pas sur cette partie de l’œuvre de Philoxène Boyer, malgré les mérites de détail qu’elle renferme. […] On peut caractériser ce genre de mérite par un mot d’atelier qui dit tout : « C’est bonhomme ! 

1173. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290

Un des auteurs qui l’ont loué lui en a fait un mérite : « Il était extrêmement attaché aux Convulsions », aux miracles qui se faisaient ou qu’on faisait sur le tombeau du diacre Pâris. […] Un des heureux du siècle et le plus actif des voluptueux, Voltaire, n’appréciait pas ces mérites lorsque, parlant de la publication commençante de dom Rivet, il écrivait à Cideville (6 mai 1733) : La fureur d’imprimer est une maladie épidémique qui ne diminue point.

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