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15. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »

Donne-moi de valoir beaucoup mieux que ma mère et de mieux agir ! […] Faut-il tuer ma mère ?  […] Aux supplications de sa mère il jette d’inexorables répliques ; chaque mouvement qu’elle fait pour le fléchir est repoussé par un mot mortel. […] » — « C’est aussi le destin qui va t’égorger. » — « Ainsi tu vas tuer ta mère ? » — « Ce n’est pas moi qui te tue, c’est toi-même. » — « Crains les Érynnies d’une mère ! 

16. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

Je saluai la mère, qui me présenta à sa fille. […] On connaît la prédilection des mères pour les derniers venus à la vie. […] Bientôt cette gloire domestique ne suffit plus à la mère. […] J’y revis Delphine et sa mère. […] La mère me répondit que c’était M. 

17. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123

Chaque plainte qui lui venait, chaque sourire passager, chaque tendresse de mère, chaque essai de mélodie heureuse et bientôt interrompue, chaque amer regard vers un passé que les flammes mal éteintes éclairent encore, tout cela jeté successivement, à la hâte, dans un pêle-mêle troublé, tout cela cueilli, amassé, noué à peine, compose ce qu’elle nomme Pauvres Fleurs : c’est là la corbeille de glaneuse, bien riche, bien froissée, bien remuée, plus que pleine de couleurs et de parfums, que l’humble poëte, comme par lassitude, vient encore moins d’offrir que de laisser tomber à nos pieds. […] Et ma mère disait : « C’est une maladie ; Un mélange de jeux, de pleurs, de mélodie ; C’est le cœur de mon cœur ! […] le tendre poëte nous remet sur la mort de sa mère, sur ce legs de sensibilité douloureuse qui lui vient d’elle, et qui, d’abord obscur, puis trop tôt révélé, n’a cessé de posséder son cœur : Comme le rossignol, qui meurt de mélodie, Souffle sur son enfant sa tendre maladie, Morte d’aimer, ma mère, à son regard d’adieu Me raconta son âme et me souffla son Dieu Triste de me quitter, cette mère charmante, Me léguant à regret la flamme qui tourmente, Jeune, à son jeune enfant tendit longtemps sa main, Comme pour le sauver par le même chemin. […] Par ma ceinture noire à la terre arrêtée, Ma mère était partie et tout m’avait quittée : Le monde était trop grand, trop défait, trop désert ; Une voix seule éteinte en changeait le concert ! […] Veux-tu les baisers de ta mère, Échauffant tes jours au berceau — « Quoi !

18. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431

” cria la mère en se dressant sur son lit. […] dit la mère. […] dit la mère. […] « — Oui, monsieur, dit la mère. […] la mère, mémère, timère, allons donc !

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