Tu sais combien je les aime : mon père, ma mère et mes frères, mes sœurs.
Il peint de la manière la plus touchante la douleur des pères, des fils, des épouses et des mères ; mais en même temps il s’élève avec indignation contre la frivolité barbare de ces Sybarites, qui, incapables d’être émus par tout ce qui attendrit les âmes nobles et sensibles, avides de la misérable gloire que donne un bon mot, ingrats avec légèreté, au milieu des festins et des fêtes, prodiguent une raillerie insultante à ceux qui ont combattu et sont morts pour eux.
Une réciprocité pathétique veut, et c’est le bienfait social de la famille, que l’enfant, à son insu, devienne lui-même un éducateur du père et de la mère qui l’élèvent. […] Sans doute avait-il emprunté à cette vieille civilisation, mère de toutes les sagesses, ces détails de l’épreuve initiale. […] Deux autres, devenues mères de famille, eurent elles-mêmes dix-neuf filles et fils, tandis qu’un autre frère, Henri, aujourd’hui ancien bâtonnier du barreau du Havre, avait huit enfants. […] M.Taine venait de perdre sa mère et j’étais venu lui rendre visite dans l’appartement de l’avenue du Maine où il était descendu. […] C’est l’histoire d’une jeune fille follement éprise du second mari de sa mère.
balbutia la mère en se hâtant encore davantage, tu ne les vois pas ? […] Sa mère, depuis son veuvage, sentant la nécessité de préparer son fils à embrasser une profession lucrative, fit des efforts pour l’engager à s’occuper d’architecture. […] Le père, la mère, soucieux, ne mangeaient guère, et n’étaient tirés de leurs rêveries que par le soin qu’ils prenaient de leurs enfants. […] disait tout à coup leur mère, j’entends du bruit » ; et alors chacun, respirant à peine, portait la plus grande attention à ce que l’on entendait dans la rue. […] Sous un ciel aussi pur, sous un gouvernement aussi beau, la mère alors enfante presque sans douleur et fait consister sa véritable richesse dans le nombre de ses enfants.