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1078. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »

On sait qu’il était né dans cette ville où la plus étonnante des institutions avait créé une nature nouvelle ; où l’on était citoyen avant que d’être homme ; où le sexe le plus faible était grand ; où la loi n’avait laissé de besoins que ceux de la nature ; de passions que celle du bien public ; où les femmes n’étaient épouses et mères que pour l’État ; où il y avait des terres et point d’inégalité ; des monnaies et point de richesse ; où le peuple était souverain quoiqu’il y eût deux rois ; où les rois absolus dans les armées, étaient ailleurs soumis à une magistrature terrible ; où un sénat de vieillards servait de contrepoids au peuple et de conseil au prince ; où enfin tous les pouvoirs étaient balancés, et toutes vertus extrêmes.

1079. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »

L’allié de Gustave-Adolphe, et celui dont les armées ébranlaient le trône de l’empereur et resserraient l’Espagne, redouta sa mère, sa femme, son frère, et jusqu’au ministre qui le faisait vaincre.

1080. (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »

Tous ceux qui étaient amis de ses ennemis, tous ceux qui approchèrent, à quelque titre et de quelque manière que ce fût, de la mère ou du frère du roi, créatures, confidents, domestiques, médecins même, furent arrêtés, dispersés, condamnés, et perdirent ou la liberté ou la vie.

1081. (1915) Les idées et les hommes. Deuxième série pp. -341

Ma mère, cette même année 1871, fut malade et pensa mourir. […] C’est que nos mères, si aimantes, ne souriaient pas ou souriaient parmi des larmes. […] Nous avons à nous plaindre davantage, nous qui étions dans les bras de nos mères quand fut accomplie la défaite. […] D’ailleurs, sa mère est une vieille dame russe. […] Son père l’accueille, et sa mère.

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