Mais le pastel, s’il livre toute la physionomie, déguise toujours un peu les contours ; le profil d’un buste est plus inexorable, et nous avons ce buste aussi pour la dauphine. […] Elle pesait bien soixante livres : il n’y a aucune de nos cuirasses qui en pèse autant. […] Il appartiendrait au comte Vitzthum, dans une seconde édition de son livre, de prendre cette accusation corps à corps, et de n’en rien laisser debout24. […] On allait le matin les voir ; monsieur et madame n’étaient point levés ; on disait à la femme de chambre qu’on était attendu ; elle vous ouvrait la porte : on les voyait couchés, l’abbé, un gros livre dans les mains. — « Eh !
Un jour que Mme Duchambge indiquait à Mme Valmore un livre qui venait de paraître, et qui disait crûment de certaines choses meilleures à cacher, Mme Valmore répondait : « (22 avril 1857)… Tu craignais de m’avoir fait mal en me racontant Mme Dorval. […] Mme Valmore était bien peu à même de satisfaire à ses curiosités et à ses demandes de livres : « (Sans date)… Je t’envoie aussi Turcaret. […] » — La femme de son fils a cinq cent mille livres de rente102. » Il faut finir. — Après la mort de sa sœur Eugénie à Rouen en 1850, de son frère Félix à Douai en 1851, il ne restait plus à Mme Valmore qu’une dernière sœur, l’aînée, Cécile, qui habitait aussi Rouen. […] » Mais je ne puis nommer tous ceux que je voudrais, et je ne fais qu’indiquer ici un développement qui sera mieux placé ailleurs, et dans le livre que je sollicite.
Il vit son père arrêté, il l’allait visiter en bonnet tricolore dans la prison de Thiers, il salua sa délivrance inespérée avec bonheur : la leçon des choses prit le pas dans son esprit sur la lettre des livres ; et, quand son père, profitant d’un premier instant de calme, le conduisit à Paris vers la fin de 95 pour y achever des études commencées surtout par la conversation et dans la famille, le jeune homme avait déjà beaucoup appris. […] Il n’y avait rien là d’appris ni de répété des livres ; les idées étaient neuves ; la conversation et la discussion les avaient mûries. […] Je veux parler de l’Hérodote du moyen âge, de celui que présageait Joinville, de Froissart, dont Gray, écrivant à Warton en 1760, disait : « Froissart est un de mes livres favoris. […] Il fallait conserver à tout le livre sa couleur, son unité, se priver de quelques avantages pour en recueillir d’autres.
Dans le beau mythe par lequel s’ouvre le livre des Hébreux, c’est le génie du mal qui pousse l’homme à sortir de son innocente ignorance, pour devenir semblable à Dieu par la science distincte et antithétique du bien et du mal. […] Le lien secret de ces doctrines n’est nulle part plus sensible que dans le dernier livre de M. Guizot, livre inestimable et qui aura le rare privilège d’être lu de l’avenir, car il peint avec originalité un curieux moment intellectuel. […] Dante, qui, dans son livre De Monarchia, a eu sur l’humanité des idées presque aussi avancées que les plus hardis humanitaires, a supérieurement vu cela : Proprium opus humani generis totaliter accepti est actuare semper totam potentiam intellectus possibilis (De Monarchia, I).