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1572. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

On a composé là-dessus de gros livres. […] C’est une déposition perpétuelle que ce livre. […] C’est un des caractères de ce livre. […] Le livre qu’a choisi M.  […] Il fit beaucoup de bons et beaux livres.

1573. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « EUPHORION ou DE L’INJURE DES TEMPS. » pp. 445-455

On sait que La Bruyère se plaint, en commençant son livre, de la difficulté qu’il y a de venir tard ; Chœrilus de Samos, au début de ses Poëmes persiques, s’en plaignait également. Virgile, au troisième livre des Géorgiques, accuse aussi la même difficulté de se faire jour : Omnia jam vulgata…, et Tite-Live, dans la préface de son histoire, semble comme accablé d’avance sous le nombre de je ne sais quels illustres devanciers : « … Et, si in tanta scriptorum turba mea fama in obscuro sit, nobilitate ac magnitudine eorum, meo qui nomini officient, me consoler. » Les érudits seuls savent peut-être aujourd’hui quelques noms de cette foule de poëtes et d’historiens célèbres, d’où se sont dégagés à grand’peine Tite-Live et Virgile. […] Mes idées s’obscurcirent de plus en plus ; je me trouvai transporté dans les galeries supérieures de la Bibliothèque royale, qui me semblaient se prolonger à l’infini ; les livres y affluaient de toutes parts, surchargeaient les rayons, débordaient les combles, et s’entassaient sur le plancher à le faire plier.

1574. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

On parle beaucoup depuis quelque temps dans le monde et dans les journaux du livre de M. de Montgaillard. Nous ne le mentionnons ici, que parce que, sur la foi des louanges qu’il a obtenues et qu’il mérite en partie, on pourrait croire qu’il ressemble au livre de M.  […] Il n’est pas jusqu’à ses disgrâces naturelles qui n’influent sur le ton de son récit, et comme le disait il y a peu de temps notre poète populaire, le portrait mis en tête du livre en devient la pièce justificative, le commentaire essentiel.

1575. (1874) Premiers lundis. Tome II « Quinze ans de haute police sous Napoléon. Témoignages historiques, par M. Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire »

Desmarest ne se défend pas au reste de toute partialité : la grande figure de Napoléon domine, il l’avoue, sa pensée et son livre. […] Comme il se trouvait dans cette attente chez le comte Leloureux, commissaire royaliste pour ces parages, il aperçut un livre qu’il commença à feuilleter négligemment, puis il s’y attacha. […] Desmarest, un commentaire de Gordon ou de Machiavel sur Tacite ou Tite-Live ; il y saisit un passage qui développait cette pensée : « Que les gens chargés de l’exécution des grands attentats n’en tirent jamais les fruits qu’ils espèrent ; car ceux qui, par leur position, sont appelés à en profiter, qu’ils l’aient commandé ou non, ont soin de cacher un instrument honteux, si même ils ne le brisent comme dangereux. » Georges, en montrant le livre à M. 

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