-R. de Brousse Raymond de la Tailhède, encore que ce ne soit là que son premier livre, est hautement connu parmi les poètes d’aujourd’hui. […] Le livre ouvert par le principal poème qui a donné son titre au volume entier, contient, en outre, quatre odes, quatre sonnets et trois hymnes. […] Charles Maurras Je crois qu’on sentira dans ce livre profond et clair : De la métamorphose des fontaines, les deux traits essentiels du génie de M. de La Tailhède : c’est la force lyrique, d’une part, et, d’autre part, un sentiment d’admiration et d’étonnement religieux devant le secret de la nature des choses.
Un autre livre de Nibelle, mais qui nous a paru très inférieur aux Légendes de la Vallée, est un petit volume de Récits antiques réunis sous le titre collectif et assez mystérieux de la Fin d’un Songe 7… Nous acceptons le titre comme excellent s’il veut dire que ces récits n’ont pas d’autre valeur qu’un rêve de rhétorique, et que l’auteur, éveillé de cette griserie au souper de Nicias, n’y reviendra plus. […] … Pourquoi, d’ailleurs, des livres pareils ? […] Nibelle ne sait, sur les choses de l’Antiquité, que ce que nous en avons ramassé dans les mêmes livres.
En politique, il a le mauvais rôle : le livre de la Politique selon l’Écriture sainte paraît le livre des tyrans, comme le Télémaque paraît celui des bons princes et des peuples libres. […] Tout livre qui nous en donne des images sensibles trouve en nous une préparation et une conformité d’éducation première. […] Télémaque, livre x. […] Mémoires, livre xxii. […] Télémaque, livre xvii.
Ce que j’aurais surtout à excuser, si ce livre avait la moindre prétention à être de vrais mémoires, ce sont les lacunes qui s’y trouvent. […] Je ne dois pas exposer une mémoire qui m’est sainte aux jugements rogues qui font partie du droit qu’on acquiert sur un livre en l’achetant. […] L’ordre naturel de ce livre, qui n’est autre que l’ordre même des périodes diverses de ma vie, amène une sorte de, contraste entre les récits de Bretagne et ceux du séminaire, ces derniers étant tout entiers remplis par une lutte sombre, pleine de raisonnements et d’âpre scolastique, tandis que les souvenirs de mes premières années ne présentent guère que des impressions de sensibilité enfantine, de candeur, d’innocence et d’amour. […] Que ne donnerions-nous pas pour qu’il nous fût possible de jeter un coup d’œil furtif sur tel livre qui servira aux écoles primaires dans cent ans ? […] Tous les siècles d’une nation sont les feuillets d’un même livre.