Ce Poëme a joui d’une grande réputation, pendant tout le temps que l’Auteur s’est borné à le lire dans les Sociétés ; mais depuis qu’il a été exposé au grand jour, le Public l’a mis au rang de ces Ouvrages dont les beautés de détails ne sont pas capables de racheter les défauts.
On peut les lire encore aujourd’hui, parce qu’on y trouve une fraîcheur de coloris que le temps n’a point flétrie.
Marmontel & Thomas ont lu avec fruit cette Institution, dont ils ont fondu quelques idées, à leur maniere, l’un dans son Bélisaire, l’autre dans l’Eloge de M. le Dauphin.
Ces Contes, faits pour amuser des enfans, ne laissent pas d’être lus avec avidité, parce que tous les hommes s’enflamment aisément pour le merveilleux, & que la fécondité qui caractérise l’imagination arabesque, y a répandu certains traits capables de flatter un moment les esprits.