En général, toute cette école de Lérins cherchait à concilier le plus d’intelligence et de liberté avec la grâce et la foi : Vincent de Lérins en est un des plus éloquents organes.
Mais elle s’en est supérieurement tirée, et nous a répondu franchement que les prédicateurs devaient prêcher la morale et point le dogme ; que l’esclavage avilissait l’homme jusqu’à s’en faire aimer ; que Louis XIV devait plus aux grands génies de son temps que Racine et Pascal ne devaient à Louis XIV, et que, d’ailleurs, Bonaparte était fils de la liberté, et qu’il avait tué sa mère.
Nul n’a mieux peint les solitaires, les « vieux originaux », vivant aux champs ou dans les bois, où s’endorment les chagrins, où les manies se développent en liberté, où s’enracinent les idées fixes.
Un attentat a été commis il y a vingt ans contre la plus chère liberté de près d’un million d’hommes.