Ce qu’il aimait, comme idées, c’était la liberté, la paix, la fraternité et la charité. […] » Donc, liberté provisoire ; — constitution d’un dogme d’État ; — ce dogme constitué, monopole de l’État pour l’inculquer et l’imposer aux jeunes cerveaux. […] Klopstock chanta, avec lyrisme, les restaurateurs de la liberté universelle. […] Il sait bien, ou croit savoir, que la Révolution française est une crise religieuse ; plus précisément, est une crise du christianisme ; que liberté veut dire liberté chrétienne (?) […] Les jeunes élèves s’emparèrent du trophée qui était sur le bureau… et tous les citoyens qui emplissaient la salle défilèrent dans cet heureux désordre qui peint la liberté d’une fête composée d’artistes.
Duclos, le philosophe cynique, soutenait un jour qu’on pouvait se permettre bien plus de libertés en paroles devant les honnêtes femmes que devant celles qui ne le sont pas ; il était alors entre deux femmes de la Cour, et il se mit à leur faire un conte si fort et si salé que l’une d’elles s’écria : « Ah !
Il semblait, à mesure qu’il vieillissait dans l’exil, espérer de plus en plus fermement en l’avenir des peuples ; son âme, détrompée enfin des calculs d’autrefois et comme purifiée par les épreuves, s’attachait à la liberté avec la foi croissante de la jeunesse.
Polycrate mort, il est appelé à Athènes par les fils de Pisistrate ; et quand Hipparque tombe sous les coups d’Harmodius et d’Aristogiton, quand se prépare la délivrance d’Athènes, Anacréon, qui ne croit pas apparemment que les myrtes fleurissent pour cacher des poignards, ni que le plaisir soit le doux enfant de la liberté, s’en retourne bien vite à Téos, d’où il s’enfuit encore à la vue de l’Ionie soulevée contre Darius.