tout le temps du livre ; car son amour de la fin, sorti des boues remuées de sa nature, — il y a des boues dans cette femme de marbre blanc, — n’a été mis là par les auteurs que comme une ressource de dénouement pour qu’aux dernières pages le lecteur, écœuré de cette femme, ne jetât pas le livre de dégoût ! […] Ils n’ont pas, en peignant leur monstrueuse Rolande, cet accent profond qui, dans la pensée des lecteurs, sépare le peintre de son modèle ; ils n’ont pas cette manière de poser leur personnage qui n’a pas même besoin de paroles, qui n’est qu’un souffle de la plume, mais un souffle vengeur, en exposant des abominations… Certes !
» II Après avoir rapidement parcouru les diverses étapes de l’œuvre du « Vœu National », je reprends les trois textes mis successivement sous les yeux du lecteur, persuadé que leur examen comparé nous fournira de précieuses conclusions. […] Je reporte le lecteur à cet article extrêmement ferme et judicieux.
En passant, je citerai quelques exemples, à titre de simples indications pour un ouvrage futur ; le lecteur attentif appréciera la portée de ces indications. […] Pour préciser, je soumets aux réflexions du lecteur quelques cas très divers.
Le lecteur discernera, j’espère, le long de ce livre, les raisons pour lesquelles on peut se plaire à regarder vivre du dehors l’un des hommes qui se sont le plus regardé vivre du dedans. […] demandera peut-être le lecteur au biographe. […] (Le lecteur se souvient que j’ai renoncé à doser ce que le diable perd, ou ne perd pas, dans cette affaire.) […] Deux bouquets des dernières fleurs d’automne, des photographies, un lecteur en bois sculpté ; voilà les dons qu’Amiel trouve sur sa table pour son anniversaire de naissance. […] Bergeret est offert au lecteur dans le style qui le moque le plus doucement et le plus savamment.