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1985. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

C’est ce qu’avait oublié un de mes prédécesseurs les plus considérables, le bon Jules Janin, le jour où il conta à ses lecteurs son propre mariage et leur fit part de ses sentiments, de ses fiertés et de ses espérances de fiancé et d’époux. […] Il en a même le devoir, toutes les fois qu’il sent un peu vivement ce qu’il y a de relatif et de caduc dans les jugements qu’il formule ; toutes les fois que ses confidences peuvent aider les lecteurs à compléter ou à rectifier ses jugements ; bref, toutes les fois qu’il n’est pas très sûr de lui-même et qu’il se sent particulièrement faillible. […] Car la moralité d’une œuvre dépend presque toute des spectateurs ou des lecteurs.

1986. (1908) Après le naturalisme

Elle n’augmente pas sensiblement le nombre des lecteurs.

1987. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164

La théologie y entre ; la poésie devient une litanie interminable, intolérable, où les idées expliquées, développées et répétées à l’infini, sans un élan d’émotion ni un accent d’invention, coulent comme une eau claire et fade, et bercent de leurs rimes monotones le lecteur édifié et endormi.

1988. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Je n’aime plus que les livres qui contiennent des morceaux de vie vraiment vraie, et sans préoccupation de dénouement, et non arrangée à l’usage du lecteur bête que demandent les grandes ventes.

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