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730. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »

Quand les Grecs et les Latins ont dit quelques mots d’un paysage, ce n’a jamais été que pour y placer des personnages et faire rapidement un fond de tableau ; mais ils n’ont jamais représenté nuement, comme nous, les fleuves, les montagnes et les forêts : c’est tout ce que nous prétendons dire ici. […] Les Égyptiens, qui avaient la mythologie grecque et latine, avec beaucoup d’autres divinités, n’ont point su rendre la nature.

731. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

un genre de comédie que nous avons oublié et qui était si bien nommé par les rhéteurs latins. […] À coup sûr c’est la comédie la plus latine de Plaute, ce vieux latin qui représenterait, au besoin, toute la langue vulgaire de l’ancienne Rome. […] Le prologue latin, au contraire, s’inquiète assez peu de ces précautions et de ces élégances. […] de l’Art poétique français s’est trouvé démenti, tout aussi bien que le peut-être de l’Art poétique latin. […] Rien n’est plus simple : reprenez à Molière les emprunts qu’il a faits au poète latin, ces emprunts dont il a fait la propriété légitime de son esprit.

732. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre VII. Éducation de la sensibilité »

S’il n’y a pas un homme sur mille qui relise de sa vie, après le baccalauréat, une page de grec ou de latin, combien y en a-t-il même qui, bacheliers ou brevetés, ouvriront un volume de Bossuet, de Corneille on même de Molière pour se divertir ?

733. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Contes de Noël »

L’auteur nous confie que, dans son enfance, il aimait déjà toutes les femmes, comme il a continué de faire au grand séminaire de Montpellier, Donc, le jeune Ferdinand a treize ans ; il apprend le latin chez son oncle l’abbé Fulcran, curé de Lignières-sur-Graveson ; celle qu’il aime, c’est Mlle Méniquette, une jolie personne de vingt ans, mi-paysanne et mi-bourgeoise, fille de M. 

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