L'Orateur n'en laisse échapper aucun trait, les fait valoir d'une maniere toujours riche, & soutient jusqu'à la fin l'idée des sacrifices héroïques qu'il avoit à célébrer.
Les Journaux ont parlé très-avantageusement de ses Poésies, dont le Recueil parut il y a quelques années : on a laissé dire les Journalistes, & la très-grande dose d'encens que l'Auteur du Mercure*, entre autres, leur avoir prodiguée, n'a pas aveuglé les Connoisseurs sur la médiocrité de ces Poésies.
Cet Auteur, devenu Protestant, de Catholique qu'il étoit, se laissa dominer par un orgueil farouche, toujours prêt à s'aigrir à la moindre contradiction.
Ses Ouvrages de Littérature ne valent pas, à beaucoup près, ceux de Jules-César Scaliger, son pere, dont nous ne parlons pas, parce qu'il appartient plutôt à l'Italie qu'à la France : celui-ci nous a laissé, entre autres, un assez bon Traité sur la Poétique.