attachées l’une à l’autre par le dos, mais par la poitrine.
De deux choses l’une, en effet : ou l’auteur de Louise, en écrivant son roman, a obéi à la vocation décidée du romancier dont il nous donnera plus tard d’autres témoignages, ou il a cédé à la pression d’un de ces souvenirs personnels qui font trouver dans l’émotion qu’on éprouve le talent qu’il faut pour la communiquer ; et, dans l’un ou l’autre cas de cette alternative, nous sommes au-dessus du métier.
Pour toute femme et pour tout lecteur, une pareille apparition pourrait empêcher à jamais l’amour de l’une et l’intérêt de l’autre.
L’une qui s’arrête à moitié chemin de son rêve, quand il s’agit de le corporiser ; l’autre qui n’achève que trop vite le sien, mais en le cachant, comme une grande comédienne.