Je jouai beaucoup et je repartis le lendemain, aimant fort ce petit enfant qui venait de naître. […] « Deux petits oiseaux, deux compagnons de ma chambrette, les bienvenus, qui chanteront quand j’écrirai, me feront musique et accompagnement comme les pianos qui jouaient à côté de Mme de Staël quand elle écrivait.
Bonaparte jouait la France en Saxe contre son orgueil obstiné ; il perdait le monde à Leipzig. […] Voltaire et Jean-Jacques Rousseau n’étaient plus ; Mirabeau, Danton, Vergniaud avaient joué leur vie contre leurs doctrines et l’avaient perdue.
Pour mieux dire, les mots ne sont que des serviteurs et l’art de l’écrivain est de deviner les services spéciaux qu’ils doivent rendre, comment ils doivent s’effacer ou paraître, jouer leur rôle avec arrogance ou avec humilité. […] Leur fantaisie se joua autour de ce terne adultère.
Tels autres, plus exclusifs, réservent leur enthousiasme pour la représentation française d’un drame wagnérien, de la Walkure, qui sera jouée cet hiver, loin de Paris, hélas ! […] En présence des arrêts rendus par les « Princes de la Critique », tels que Scudobl, on se prit à douter de la possibilité de jouer Wagner au théâtre et à suspecter la valeur intrinsèque de ses œuvres.