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1336. (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448

Je jouai beaucoup et je repartis le lendemain, aimant fort ce petit enfant qui venait de naître. […] « Deux petits oiseaux, deux compagnons de ma chambrette, les bienvenus, qui chanteront quand j’écrirai, me feront musique et accompagnement comme les pianos qui jouaient à côté de Mme de Staël quand elle écrivait.

1337. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Bonaparte jouait la France en Saxe contre son orgueil obstiné ; il perdait le monde à Leipzig. […] Voltaire et Jean-Jacques Rousseau n’étaient plus ; Mirabeau, Danton, Vergniaud avaient joué leur vie contre leurs doctrines et l’avaient perdue.

1338. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

Pour mieux dire, les mots ne sont que des serviteurs et l’art de l’écrivain est de deviner les services spéciaux qu’ils doivent rendre, comment ils doivent s’effacer ou paraître, jouer leur rôle avec arrogance ou avec humilité. […] Leur fantaisie se joua autour de ce terne adultère.

1339. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »

Tels autres, plus exclusifs, réservent leur enthousiasme pour la représentation française d’un drame wagnérien, de la Walkure, qui sera jouée cet hiver, loin de Paris, hélas ! […] En présence des arrêts rendus par les « Princes de la Critique », tels que Scudobl, on se prit à douter de la possibilité de jouer Wagner au théâtre et à suspecter la valeur intrinsèque de ses œuvres.

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