Les Fables de La Fontaine s’expliquent par le caractère de la Champagne, patrie de l’auteur, par la vie qu’il a menée, et par les habitudes intellectuelles et morales de la société du xviie siècle. […] Il ne voit que ce qu’il veut voir ; s’il va en Angleterre, ses impressions seront celles que comportent ses idées : Michelet est bien autrement capable d’être assailli par des sensations étrangères ou hostiles à son système intellectuel.
Il me semble qu’ils n’ont pas de centre, pas de « moi », qu’ils ne sont qu’un « lieu » où se succèdent des phénomènes physiologiques et intellectuels. […] Elle consiste dans une foi absolue, imperturbable, à la suprématie physique et intellectuelle, à l’esprit à la beauté, à l’élégance, au « je ne sais quoi » des hommes et des femmes du faubourg Saint-Germain.
Ce n’est pas pour vous que je parle ames froides & bornées qui n’avez jamais fait usage de vos facultés intellectuelles ; il faut frapper vos sens pour réveiller votre langueur. […] Je ne t’oublirai pas énergique la Bruyere, toi qui portas une vûe si pénétrante dans les replis du cœur humain ; en apprenant à me connoître, j’apprendrai à pardonner aux hommes ; mais quand la nuit étendra ses voiles sombres, que les mortels fatigués se livreront au repos, au milieu du silence des nuits, tu m’entraineras hors des limites du monde, audacieux Milton, un voile impénétrable couvroit ta paupiere, mais ton œil intellectuel apperçut cet esprit qui porté sur les eaux appella l’Univers de l’abîme du néant.
Dans quelle mesure l’altitude esthétique est-elle un principe d’isolement intellectuel et sentimental ou est-elle compatible au contraire avec la sociabilité générale ? […] Plus nous allons, plus s’atténue le côté social de l’art ; plus s’accentue l’individualisme esthétique, comme l’individualisme intellectuel et sentimental dont il est une conséquence.