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889. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

L’instruction que trouve l’enfance dans les collèges, dans les pensionnats et dans l’intérieur des familles est nécessairement élémentaire, et les institutions du collège de France et de l’Université n’ont été fondées que pour donner à la jeunesse une seconde instruction, sans laquelle la première devient bientôt à peu près inutile. […] Rappelons-nous combien nos impressions diffèrent devant les hautes montagnes des Alpes ou dans les prés fleuris de la Touraine, en présence des agitations populaires de la rue ou dans le calme intérieur de la famille.

890. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »

D’accord avec son progrès intérieur, une critique amie lui conseillait de faire plus de place aux figures dans ses paysages, de mettre l’homme au premier plan et l’arbre au second, de dégager de ses mystiques aspirations sa pensée et ses sentiments. […] Paix, guerres, expéditions, négociations, finances, administration intérieure, toutes ces choses par lesquelles la vie de chacun de nous est plus ou moins touchée, nous voulons en être instruits à fond.

891. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »

C’est une volupté intérieure qui use et tue. […] La folie n’était pas évidente ; il faut même dire que cette folie n’était qu’intérieure.

892. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

On doit en conclure, ce me semble, qu’il possède, cette rare intensité du sentiment, cette ardeur intérieure, cette puissance de volonté, cette foi qui subjuguent, émeuvent et entraînent. » Et il termine son article par le fameux serment : « Si telle est cette religion (« le beau est horrible, l’horrible est beau ») je suis fort loin de la professer ; je n’en ai jamais été, je n’en suis pas, je n’en serai jamais… Je lève la main, et je le jure : Non credo !  […] Peu à peu vous trouvez dans ces accords un charme inconnu qui vous attire ; vous vous livrez sans résistance, vous appartenez tout entier à la pensée du maître qui vous pénètre et vous envahit. » Il ne semble pas cependant que Gasperini eut la pleine intelligence de Tristan : il arrivait, voyant Wagner tout dans Tannhæuser et Lohengrin, ayant voulu trouver dans Tannhæuser et Lohengrin les « motifs intérieurs » et la « mélodie de la forêt » : il fut étonné, déconcerté, et il avoua une déception.

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