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192. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321

ne craignons pas de l’affirmer, si la Critique, oubliant ses devoirs, n’intervient pas avec une cruauté salutaire et ne donne pas son coup de balai vengeur à cette dépravante littérature, non-seulement l’instinct littéraire, mais aussi l’instinct moral dans l’appréciation des œuvres de l’esprit, seront avant peu, tous les deux, entièrement perdus.

193. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bois, Jules (1868-1943) »

Dans son dernier recueil (Prières), je ne trouve pas assez d’habileté d’art pour séduire mes mauvais instincts de rhéteur, ni les sensations d’humanité et de vie que réclame ma sensibilité naturelle.

194. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre I. Les idées et les œuvres. » pp. 234-333

Burns réclame en faveur de l’instinct et de la jouissance, jusqu’à sembler épicurien. […] Il trouvait que l’amour, avec les songes charmants qu’il amène, la poésie, le plaisir et le reste, sont de belles choses, conformes aux instincts de l’homme, et partant aux desseins de Dieu. […] Cette originalité et cet instinct divinateur, il les a dans le style comme dans les idées. […] Tout d’un coup une secousse violente avait changé cet instinct en passion et cette opinion en fanatisme. […] Lorsqu’une forme d’esprit arrive à la lumière, elle y arrive de toutes parts ; il n’y a point de parti où elle n’apparaisse, ni d’instincts qu’elle ne renouvelle.

195. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « À Monsieur Théophile Silvestre »

Nous faisons tous les deux le même métier, vous dans l’art et moi dans la littérature ; or, j’avoue qu’il m’est singulièrement doux de penser que nous le faisons avec les mêmes instincts et les mêmes principes… avec la même résolution de dire la vérité même à ceux qui ne l’écoutent pas ou qui sont blessés de l’entendre.

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