Cochut cite, comme une opinion qu’il épouse, les paroles de Gautier sur Law dans l’Encyclopédie du Droit : « La conception de Law, malgré les vices originaires qui rendaient le succès impossible, malgré la témérité aveugle et les fautes graves qui rendirent sa chute si soudaine et si terrible, n’en atteste pas moins chez son auteur, outre un génie puissant et inventif, la perception distincte des trois sources les plus fécondes et jusque-là les plus ignorées de la grandeur des nations : le commerce maritime, le crédit et l’esprit d’association. » On a droit de s’inscrire en faux contre un tel jugement.
D’ailleurs, en ce moment-là même, le monde subissait une si profonde révolution, qu’il était impossible qu’il ne s’en fît pas une dans les esprits. […] Il se faisait tant de bruit sur la terre, qu’il était impossible que quelque chose de ce tumulte n’arrivât pas jusqu’au cœur des peuples. […] La chose serait d’ailleurs impossible. […] Voilà ce qu’a su faire entre tous, d’une manière qui lui est propre et qu’il serait aussi inutile qu’impossible d’imiter, Shakespeare, ce dieu du théâtre, en qui semblent réunis, comme dans une trinité, les trois grands génies caractéristiques de notre scène : Corneille, Molière, Beaumarchais. […] Beaumarchais était digne de hasarder le premier pas vers ce but de l’art moderne, auquel il est impossible de faire, avec deux heures, germer ce profond, cet invincible intérêt qui résulte d’une action vaste, vraie et multiforme.
Sans point fixe, pas de comparaison possible : le mouvement, même réel, est impossible à constater. […] Ce qu’il est impossible de méconnaître, c’est la force de son esprit. […] Il n’y a qu’une série, qui ne semble pas avoir eu de commencement et dont la fin est impossible à prévoir. […] Il ne faut pas se laisser vivre, il faut vivre et parfois désirer et parfois vouloir l’impossible. […] Si l’on ne s’accordait pas une force supérieure à sa force réelle, on n’oserait jamais entreprendre l’impossible : or il n’y a peut-être que l’impossible qui soit digne d’être entrepris.
Il est impossible d’imaginer avec quelle familiarité l’impératrice a traité ma femme, s’informant de la santé de nos enfants, s’entretenant de notre grand voyage, la caressant, lui serrant les mains pendant que l’empereur causait avec moi et Wolfgang de musique et de toutes sortes de sujets, et faisait, à diverses reprises, rougir la pauvre Nanerl. […] Je reste en attendant son fidèle enfant… Il m’est impossible, ajoute-t-il, de mieux écrire ; la plume est faite pour les notes et non pour les lettres. […] “Très volontiers”, lui répondis-je ; “mais en ce moment cela m’est impossible, car j’ai les doigts tellement gelés que je ne les sens plus.” […] Vous m’écrivez que vous pensez que je fais force visites pour faire de nouvelles connaissances ou renouveler les anciennes ; mais c’est impossible. […] Il m’est impossible de vous décrire aujourd’hui toute la maladie.