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1289. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le buste de l’abbé Prévost. » pp. 122-139

S’il y a un art, c’est qu’il est impossible au lecteur de sentir l’endroit où la réalité cesse et où la fiction commence.

1290. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18

Lorsqu’il lisait dans les séances publiques de l’Institut ces éloges ou plutôt des portions de ces énormes assemblages biographiques (car lire le tout eût été impossible), l’auditoire était souvent fatigué, impatienté ; pourtant on écoutait toujours : il y avait dans la manière de M. 

1291. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — III. (Fin.) » pp. 162-179

Deux grands rois qu’on a essayé de séparer de votre amitié sont demeurés fermes et constants en leur première affection, et n’ont eu ensemble qu’un même avis en la conduite de cette affaire… La plus grande prudence aux affaires d’importance est de se servir de l’opportunité, et de considérer qu’en peu de temps les changements arrivent en l’instabilité des choses humaines et des volontés des hommes, qui rendent impossible ce qui était auparavant aisé.

1292. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295

Est-il donc impossible de prévenir cette décadence qui est un produit lent, mais assuré, du temps, et dont l’homme semble communiquer le germe à tout ce qui sort de ses mains ?

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