Il en est resté cette loi éternelle, que les républiques seront plus heureuses que celle qu’imagina Platon, toutes les fois que les pères de famille n’enseigneront à leurs enfants que la religion, et qu’ils seront admirés des fils comme leurs sages, révérés comme leurs prêtres, et redoutés comme leurs rois.
J’imagine donc que, pendant ces fêtes de Vénus où Pline le Naturaliste commençait à deux heures de nuit sa journée de travail, les temples, les bois sacrés des villes d’Italie, retentirent souvent de quelques strophes de l’hymne qui nous est parvenu, sans doute altéré par le temps, et moins peut-être par l’imagination de la foule que par le savoir prétentieux de quelque lettré : « Qu’il aime demain, celui qui n’a jamais aimé !
Il veut laisser au lecteur beaucoup à deviner et beaucoup à imaginer. […] Seulement il faut y croire d’une certaine façon et l’imaginer d’une certaine manière pour ne pas retomber dans le même risque. […] Si la morale a besoin de Dieu, il ne faut pas en imaginer un qui la trouble, et Dieu a besoin d’être moral précisément dans la mesure où la morale a besoin de lui. […] Ainsi quiconque croit relever son âme par des connaissances, de la richesse, du pouvoir et ne travaille pas à la rendre meilleure, s’imagine qu’il l’honore ; mais il n’en est rien. […] Tu t’imagines que c’est uniquement par amour-propre que je veux commander ici et faire de grandes choses dans toute l’étendue de notre empire.
… Je l’imagine aussi persuasif que l’autre. […] Mais qu’on veuille en imaginer les idées remuantes et charnues. […] Ce fut là mon premier sentiment de la durée : j’imaginai un temps antérieur à mon grand-père et au père de celui-ci. […] C’est une aventure magnifique et charmante, qu’on imagine aisément. […] — imagina la voûte à nervures ; lui-même, ou un autre, imagina les arcs-boutants.