/ 1798
1159. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Guillaume Favre de Genève ou l’étude pour l’étude » pp. 231-248

Je n’imagine pas que, hormis la théologie polémique, il y ait rien d’aussi rebutant que cette étude ; il est heureux que quelques gens veuillent s’y adonner, et je loue fort les du Gange et Muratori qui, se dévouant comme Curtius, se sont précipités dans ce gouffre, mais je serais peu curieux de les imiter.

1160. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337

Il y eut à l’origine de la littérature classique une école homérique : tel rhapsode qui, sans Homère, n’aurait jamais rien été ni rien laissé, a fait, grâce à Homère, telle description, je ne sais laquelle, mais qui figure très dignement, je me l’imagine, dans l’œuvre homérique.

1161. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Essais de politique et de littérature. Par M. Prevost-Paradol. »

S’imagine-t-on bien le caractère original et tout moderne de ce nouvel Empire, qui, sincèrement, ne repousse pas la liberté, qui possède la gloire, et en qui la tradition, dans sa chaîne auguste, se renoue déjà ?

1162. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »

Ce qu’il écrit à ce sujet est remarquable : « Par un préjugé que la vanité des gens de Lettres met en vogue disait-il, on s’imagine qu’un des premiers soins qui doivent occuper un roi, c’est de peupler ses États de savants.

/ 1798