Je ne puis m’empêcher d’évoquer ces images, toutes les fois que je regarde rayonner les Trophées. […] Vous reconnaissez, dans ces images poussées au noir, la théorie des « milieux ». […] Cet excès a son image dans cette rose, qu’ils dénomment si justement American beauty, et dont les touffes énormes couronnent leurs tables. […] Elle vint vers mon ami, et, avec une grâce souriante, feuilleta devant lui quelques gros livres d’images, mis en évidence sur une table. […] J’allais, le long de la côte ligurienne, au retour d’un voyage dont les visions n’avaient point effacé les images gravées dans ma mémoire par les premières pages de cet émouvant récit.

Les images qui flottent sans doute devant ses yeux, elle ne peut les traduire par des mots. […] Et cette jalousie même, nous n’en saurions goûter tranquillement la description, étant troublés et obsédés par l’image de ce qui la cause. […] Car, enfin, le chrétien faisant son examen de conscience, prononce ces mots, évoque ces idées et ces images. […] Tout cela, très appuyé, très prolongé, avec des reprises et des redoublements, comme si en vérité l’image des maladies dont le corps humain peut être travaillé et, particulièrement, l’image d’un lavement, de plusieurs lavements, de beaucoup de lavements et de ce à quoi tous ces lavements s’adressent, étaient les choses les plus comiques du monde ! […] j’entends par ce monde l’infime coin de l’univers où nous vivons et dont nous pouvons nous former une image) ait un sens, une raison d’être, une fin.

Est-ce que Rodrigue et Chimène, est-ce que madame de Clèves, ne sont pas conçus et créés par ces beaux génies à leur propre ressemblance, à leur propre image, à leur image intérieure ? […] Telle est la noble étude à laquelle j’ai l’honneur de vous convier ; étude inépuisable, comme la littérature française qui en fait le sujet, et comme la France elle-même, dont cette littérature est l’image. […] Scudéry surtout, renommé comme poète tragique, et à qui un poète comique ne fait point ombrage, Scudéry ne trouve point d’images assez grandes pour son admiration ; il s’écrie : Le soleil s’est levé ; retirez-vous, étoiles ! […] Corneille empruntant le Cid à l’Espagne, et le refaisant à l’image de son génie et du génie français ; puis l’Espagne reprenant ce Cid français et se l’appropriant à son tour. […] Grâce à cette heureuse complexion, qui n’eût cru que la France fût destinée aussi à développer chez elle un théâtre fait à son image, moderne, vivant, varié, dans ce genre mixte qu’aimait Corneille, qu’il nommait tragi-comédie et qu’on nomme drame aujourd’hui ?

Un noble tableau du premier empire, une brillante image de la société sous la Restauration, un généreux et chaleureux hommage à l’empire actuel et à l’empereur, à la croisade italienne, grosse d’avenir, ont rehaussé le sujet et mis en jeu des sympathies diverses qui se sont confondues à la fin dans un seul et même applaudissement.