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1119. (1803) Littérature et critique pp. 133-288

» Quelle grande idée cet aveu de Xerxès donne du peuple vainqueur ! […] Ainsi, l’idée d’un Dieu peut seule féconder les arts, comme elle anime le spectacle de la nature. […] Le Grec ne porte qu’une idée politique et locale, où l’Hébreu attache un sentiment moral et universel. […] Et que d’idées morales les anciens savaient attacher à ces emblèmes poétiques ! […] n’est-ce pas Bossuet qui répand le plus d’idées de tout genre sur les études, les mœurs et les devoirs d’un magistrat !

1120. (1899) Arabesques pp. 1-223

Il faut se rendre compte qu’à cette époque, l’idée de patrie n’existait guère. […] L’esprit détendu se refuse aux associations d’idées qui troubleraient son inertie. […] En voilà une idée ! […] On ne tue pas une idée. […] Ibsen a souvent exposé des idées analogues.

1121. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »

Je m’attacherai ici particulièrement au poème d’Hermès, le plus philosophique de ceux que méditait André, et celui par lequel il se rattache le plus directement à l’idée de son siècle. […] André Chénier s’y poussa plus avant qu’aucun, et, par la vigueur des idées comme par celle du pinceau, il était bien digne de produire un vrai poëme didactique dans le grand sens. […] Il voulait introduire le génie antique, le génie grec, dans la poésie française, sur des idées ou des sentiments modernes : tel fut son vœu constant, son but réfléchi ; tout l’atteste. […] Est-ce un emprunt, est-ce une idée originale que ces lignes riantes que je trouve parmi les autres et sans plus d’indication ? […] Qu’on ne s’étonne pas trop de voir le nom d’André ainsi mêlé à des idées physiologiques.

1122. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427

Les Égyptiens complètent l’idée nouvelle de la grandeur de la terre, en naviguant par le golfe Arabique jusqu’au Gange, et chez les Scythes par le Bosphore de Thrace. L’expédition d’Alexandre fond les races, les idées des deux mondes : la terre est connue. […] C’est là une question étrangère à cet ouvrage. » Peut-on plus clairement proscrire la seule idée raisonnable ? […] … » Quelle idée de distance et d’étendue ! […] Dans cet ordre d’idées, non-seulement la forêt vierge ne s’accommode point au développement de l’espèce humaine, mais encore elle serait plutôt faite pour dégrader ses facultés morales et intellectuelles.

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