C’est en regard du Pape idéal, mendiant, vagabond et besacier, qu’il convenait de montrer les Papes réels… Quand cette histoire de M. de L’Épinois parut, il y a quelques années, peu de critiques s’en occupèrent, et peut-être parce qu’elle répondait trop bien aux malheureuses idées contemporaines !
Car l’homme est ainsi fait que la Passion l’attire avec son idéal funeste, et qu’il lui garde toujours un lambeau de son être, chair ou esprit, à dévorer !
La spontanéité du cœur qu’il avait, cet être délicat, fragile, idéal, religieux, qui tenait si peu de place dans l’espace et qui en tiendra une si grande dans le temps, et qui placidement accomplit, hélas !
IV Quant aux lettres intimes qui expriment cet amour d’une âme angélique pour une autre âme, éprise aussi, mais inférieure, je l’ai déjà dit, il n’y en a certainement nulle part de cet accent, de ce caractère, de cet idéal de vérité, de simplicité et de candeur !