Je ne me proposais pas de remonter ici à la premiere origine des connaissances humaines. […] C’est le cœur humain pris sur le fait dans une de ses situations les plus délicates à saisir. […] De Parcieux employait toutes les ressources de ses lumieres pour l’avantage du genre humain. […] Mais le genre humain n’eut pas souvent cet honneur à décerner. […] C’est dans l’espace de cent années que ce bel art est parvenu en France au plus haut degré de perfection où l’esprit humain l’ait jamais porté.
François s’apitoie sur les souffrances de la vie, sur les misères de la condition humaine.
Cela est moins monotone que les paperasses documentaires par où le roman expérimental entreprit de mettre à nu, interminablement, l’humaine bestialité.
Il me suffit d’observer que le cristal donné raye les corps les plus durs, pour annoncer qu’étant brûlé il fournira de l’acide carbonique. — Grâce à ces liaisons établies, un anatomiste, qui ouvre un corps humain, peut décrire d’avance la couleur, la forme, la structure, la disposition des cellules nerveuses et des lacis artériels que son microscope va lui montrer à tel endroit de tel organe. […] Le mécanisme de cette jonction est très simple, et ici la pensée animale conduit naturellement à la pensée humaine. — Quand un chien voit dans une rigole ou dans un creux un liquide coulant, inodore, incolore et clair, cette perception, en vertu de l’expérience antérieure, suscite en lui par association l’image d’une sensation de froid, et la perception, jointe à l’image, fait chez lui un couple. […] Pour trouver son antécédent, nous recueillons beaucoup de cas où une oreille saine perçoit un son, le son produit par une cloche, par une corde qu’on pince ou que frotte un archet, le son d’un tambour que l’on frappe, d’un clairon où l’on souffle, le son de la voix humaine, le son que vous entendez dans l’eau ou en mettant l’oreille contre une poutre que l’on choque légèrement, etc. […] « C’est à cette méthode, dit Mill, que l’esprit humain doit ses plus grands triomphes ; nous lui devons toutes les théories qui ont réuni des phénomènes vastes et compliqués sous quelques lois simples. » Elle n’est qu’une dérivation des précédentes, car elle part d’une propriété de l’antécédent obtenu par les précédentes. […] En effet, ces sortes de propositions sont les seules qui s’appliquent non seulement à tous les cas observés, mais à tous les cas, sans exception possible ; d’où il suit que de leur valeur dépend la portée de la science humaine.