Un prétexte, en effet, est chose utile pour la production littéraire ; mais dirait-on, quand on en veut un, que ne prend-on une tâche quelconque, un fait historique à exposer, à raconter ?
Et quand il est établi, que la qualité de ces peintures, est d’être surtout une reconstitution, il y a ceux qui prétendent, que l’histoire du Christ doit être traitée légendairement, sans s’aider aucunement de la vérité des localités et des races, et nous qui soutenons que l’histoire du Christ est une histoire, comme celle de Jules César, et que la reconstitution de Tissot, est faite en correspondance avec le mouvement historique contemporain.
Venons maintenant à l’œuvre proprement historique qui a épuisé son dernier effort. […] Je sais la différence de la langue écrite à la langue parlée, et qu’un essai historique sur la Passion ne prête guère aux saillies de l’esprit.
Mais, nous voici naturellement amenés au centre historique de notre sujet, à la récente crise qui mit comme en présence, toutes les tendances, toutes les formes, toutes les forces de nos lettres modernes, et cela à l’époque où précisément, par une coïncidence singulière, tandis que sur la poésie le formisme régnait, dans le domaine du roman trônait l’empirisme à son apogée. […] Ainsi, quelques sujets qu’ils traitent, présents, historiques ou légendaires, les nouveaux dramaturges pourront se prétendre, classiques et modernes, tout ensemble.