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1293. (1874) Premiers lundis. Tome I « Le vicomte d’Arlincourt : L’étrangère »

Désespéré d’un si injurieux éloge et d’une si insultante excuse, le noble auteur s’est vite empressé de s’en absoudre ; il a tout gardé dans sa manière, hors les inversions qu’il a courageusement sacrifiées ; il s’est condamné à être moins bizarre, de peur de paraître raisonnable : certes, M. d’Arlincourt n’est pas heureux, même quand il se corrige.

1294. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — I. La Thébaïde des grèves, Reflets de Bretagne, par Hyppolyte Morvonnais. »

Morvonnais est abondante, cordiale, salubre pour ainsi dire, pleine d’images heureuses et particulières de la nature, féconde en effusions mystiques : le fond a beaucoup de richesse et de fertilité ; la forme en est souvent indéterminée et quelque peu inculte.

1295. (1875) Premiers lundis. Tome III « Maurice de Guérin. Lettre d’un vieux ami de province »

Bernardin de Saint-Pierre, sans tant d’étude, y atteint mieux par simple génie ; héritier en partie de Fénelon, il a, dans Paul et Virginie, dans bien des pages de ses Études, dans cette page (par exemple) où il fait gémir Ariane abandonnée à Naxos et consolée par Bacchus, des retours de l’inspiration grecque et de cette muse heureuse ; mais c’est le doux et le délicat plutôt que le grand qu’il en retrouve et en exprime.

1296. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Augier, Émile (1820-1889) »

Octave Gréard Émile Augier n’a écrit que pour le théâtre, et peu de carrières dramatiques ont été plus heureuses.

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