Il a revu avec l’émotion d’un bon Français les guerres religieuses et civiles, les désastres et les ruines du temps où le pouvoir royal était humilié, et le grand bienfait de la paix et de l’ordre suivant la restauration de l’autorité absolue : il a vu la souveraineté d’un seul procurant la sécurité de tous.
Nous sommes décidés à toutes les prudences pour éviter une guerre européenne, — que personne en Europe ne veut.
Mais, avec tout cela, il est évident que son don propre ne fut pas le génie des lettres ni le génie de la guerre, mais le génie du cœur.
Bartas, [Guillaume du] né dans la Gascogne, près de la ville d’Auch, en 1544, mort en 1590, fut un de ces Militaires qui quelquefois, par délassement ou par manie, s’appliquent à cultiver les Muses, & dont les Ouvrages se ressentent toujours plus du génie de la guerre, que de celui de la Poésie.