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332. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

» — Oui, a dit l’Empereur d’un ton triste ; on m’en veut naturellement de cette malheureuse guerre. […] s’écrie-t-il naïvement, cette guerre qui n’est pas venue, elle a épuisé le meilleur de notre sang, notre sève, notre or, sans profit aucun ! […] Il semble qu’éblouis par les immensités lumineuses, ses yeux eussent dû se refuser à le guider vers les ténébreux abîmes où se fomentent les guerres civiles. […] Pour revenir au livre du lieutenant Woodberry, concluons en disant qu’il peut être mis au nombre des récits les plus impartiaux de nos guerres qui aient été publiés à l’étranger. […] Et la guerre d’Espagne, et la campagne de France, et bien d’autres combats encore !

333. (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie

Il avait fait la guerre en amateur ; il philosophait de même. […] Là est la racine indestructible de la guerre. […] De la guerre et de la philosophie. — Lutte des grands hommes. […] quelle guerre utile, quels combats glorieux a-t-elle à montrer ? La guerre de sept ans et la bataille de Rosbach.

334. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre II. Attardés et égarés »

Entre deux guerres civiles, il enchante la cour de Charles IX, et fait une tragédie lyrique de Circé pour le divertissement du roi. […] La guerre y tient tout juste autant de place qu’il faut pour marquer la noblesse des personnages ; Céladon ne serait pas l’amoureux idéal, si jamais il n’avait l’épée en main. […] Les hommes de la guerre de Trente Ans, des conspirations contre Richelieu, de la Fronde, n’avaient pas pour idéal de soupirer avec une bergère au bord du Lignon. […] Mais surtout les héros causent ; en paix, en guerre, en prison, ils causent, galamment, spirituellement, de la mort, de l’éducation, des femmes, de la politesse, des lettres, de tout enfin. […] On ne saurait dire à quel point l’ignorance, la grossièreté, la brutalité étaient venues, après quarante ans de guerres civiles, à la cour et dans la noblesse.

335. (1930) Les livres du Temps. Troisième série pp. 1-288

Au moins autant que les Girondins, Marie-Antoinette et lui ont désiré la guerre. […] Taine parle à peine de la guerre. […] Et c’était avant la guerre de 1914 que Barrès fulminait ainsi. […] Pour cela, il lui a fallu l’expérience directe des quatre ans de guerre. […] Après la guerre, M. 

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