Le roman de sa vie — car ce ne fut guère qu’un roman — s’associa à l’époque la plus romanesque qui ait jamais brodé de ses intrigues féminines et de ses passions aventureuses le ferme et simple tissu de l’histoire.
Le monde parisien, dont on a vanté toujours, par un reste d’habitude, d’entraînement, les politesses, les délicatesses, et, Dieu me pardonne, l’esprit aussi, ne se compose plus guère que d’étrangers venus de tous les coins de l’Orient se ruer à la curée française, sans autres préoccupations que les affaires d’argent et les conquêtes de la vanité en étalant un grand faste, semant l’or à pleines mains, décorés de titres bizarres et de renommées douteuses, parfois sanglantes. […] Notre génération les connaît encore, la génération qui vient les connaîtra plus par les anecdotes qui se transmettent des vieux aux jeunes que par leurs livres, car on ne les lira guère. […] À part quelques rares exceptions, peu encouragées d’ailleurs, la littérature ne s’élève guère dans la région supérieure des idées, des connaissances expérimentales et des hautes spéculations psychiques.
Cette sensibilité ne peut guère avoir que deux issues : le rire et les larmes.
On voit aussi, par la description de la coupe aux colombes, de la table aux pieds d’azur, des plats de bronze, que l’ameublement de campagne de ces temps prétendus barbares ne le cédait guère à nos verres de cristal, à nos plats de faïence et à nos tables d’acajou.