Et d’abord c’est un homme très modeste, très sage, très honnête homme dans la grandeur de ce mot. […] Du seul fait de sa grandeur il est légendaire, relégué, même en un entretien populaire, dans le domaine du poème épique. — Et il en est tout de même d’un scélérat hors de la commune mesure : il est vrai, et paraît être imaginaire. […] C’est de la Grandeur et décadence que fût sorti l’Esprit des Lois ; et, son beau rêve antique, il l’eût ordonné en un système. […] L’idée de grandeur est surtout inspirée par la noble empreinte de l’intelligence, et ce que Montesquieu a été, c’est surtout un homme souverainement intelligent. […] C’est qu’il était homme de théâtre, grand premier rôle de naissance, et que la grandeur du spectacle le ravissait.
C’est dans ce conflit perpétuel entre les vœux de notre cœur et les lois de la destinée que réside toute la grandeur de l’homme. […] Sa joie, il nous le dit, est de découvrir tout ce qui dans la France d’aujourd’hui révèle la grandeur et le charme de la France d’autrefois. […] Tu ôtes à notre misère son sens et sa grandeur. […] Son acte la replonge dans la vie, dont elle éprouve soudain la grandeur et la mystérieuse noblesse. […] Car c’est la grandeur du cerveau humain de concevoir l’infini, où l’univers ne montre que le néant.
Comparer, pour reprendre le texte cité déjà, l’humanité à une mousse ou à un lichen sans conséquence, c’est méconnaître une évidence, celle de notre grandeur qui consiste — comme Pascal a bien marqué cette anomalie — à connaître notre misère : « A mesure que les hommes ont plus de lumière, ils trouvent grandeur et misère dans l’homme. […] Sur la grandeur et la bassesse de notre condition, sur l’ordre social, sur les préjugés, sur l’égoïsme et la vanité, sur les hasards de l’histoire et sur la force de la coutume, pas un mot n’est à changer parmi ceux qu’il a prononcés. […] Il n’est de grandeur que dans la servitude. […] Jean de Castellane a prouvé combien il a le sens des vraies grandeurs françaises en prenant l’initiative de l’honneur aujourd’hui rendu au Connétable des Lettres, comme nous appelions entre nous notre Barbey d’Aurevilly. […] Non, ce ne sont pas eux qui l’ont composée ; c’est la vie à travers eux ; le métier dont ils sont senti la noblesse ou la misère ; la saison, printemps, été, automne, hiver, qui les a réjouis ou désolés ; la chose publique, dont les détresses ou les grandeurs sont obscurément arrivées jusqu’à eux.
En les faisant venir en France, l’oncle n’avait pas si mal spéculé pour la grandeur de sa maison et pour l’agrément de la société française. […] Et cependant, au milieu des grandeurs et des magnificences qui l’environnaient, il lui manquait encore quelque chose ; son cœur se sentait au dedans un vide qui n’était pas comblé.