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860. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524

On les trouve toutes les deux dans le roman de Balzac, Les Chouans, déjà, l’un de ses premiers romans, mais surtout Une ténébreuse affaire, Un ménage de garçon, César Birotteau, La Cousine Bette sont quelques-unes des plus vivantes images qu’il y ait de l’époque révolutionnaire, de l’Empire, de la Restauration, du gouvernement de juillet. […] Le « théologien de la Providence » ; — et comment tous les ouvrages de J. de Maistre se rapportent à l’intention de prouver le gouvernement de Dieu sur le monde. — Les Considérations sur la France ; — et qu’à la lumière de l’idée de la Providence, personne n’a mieux vu que J. de Maistre le caractère « apocalyptique » de la Révolution française. — Son admiration pour la France ; — et comment elle perce jusque dans ses invectives. — Des livres de l’Église gallicane et du Pape ; — et que l’objet en est de montrer le mal que la France s’est fait à elle-même ; — toutes les fois qu’elle s’est éloignée de la Papauté ; — considérée comme l’instrument de la Providence sur la terre ; — et le centre dont on ne saurait s’éloigner sans errer. — Les Soirées de Saint-Pétersbourg ; — combien le sous-titre d’Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence en est caractéristique ; — et du rapport des Soirées de Saint-Pétersbourg avec l’Examen de la philosophie de Bacon ; — si ce que Joseph de Maistre a surtout attaqué dans Voltaire, c’est la philosophie de l’Essai sur les mœurs ; — et, dans l’Essai sur les mœurs, la conception baconienne qui, en excluant la considération des causes finales, — exclut Dieu même de toute action sur le monde. […] D’une autre erreur que l’on commet sur Béranger ; — en se le représentant comme un « bonhomme », de la famille de La Fontaine ; — qui déjà n’en fut pas un [Cf. ci-dessus l’article La Fontaine] ; — et qu’à vrai dire, dans le combat qu’il a livré au gouvernement de la Restauration, — peu d’adversaires ont été plus déloyaux [Cf.  […] II. — Jules Michelet [Paris, 1798 ; † 1874, Hyères] 1º Les Sources. — André Cochut, dans la Revue des Deux Mondes, janvier 1842 ; — Alfred Nettement, Histoire de la littérature sous le gouvernement de Juillet, t.  […] Nettement, Littérature française sous la Restauration et sous le gouvernement de Juillet, Paris, 1853 ; — Ch. 

861. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »

Elle s’entendit avec le comte de Murray pour que ce frère de Marie Stuart, respecté des deux partis, reprît le gouvernement pendant la captivité de la reine. […] Le parti de Jacques, fils de Marie Stuart, et le parti de sa mère luttèrent de forfaits ; Lennox fut tué en combattant ; le comte de Morton prit la régence à sa place ; il régna en bourreau, le fer à la main ; il anéantit le parti de la reine par la terreur d’un gouvernement, qui prépare des reflux de sang.

862. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Nous n’avons qu’une justice étroite et tardive pour les gouvernements sages qui ménagent notre sang et notre argent. Mais la faveur populaire est assurée aux gouvernements héroïques qui ont fait de grandes choses, au prix du sang des générations, du deuil des mères, de la ruine publique.

863. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

C’est bien pis si les gouvernements s’en mêlent. […] La liberté civile, la liberté religieuse, l’égalité devant la loi, le droit donné à chacun, et désormais inaliénable, d’agir par son opinion ou son suffrage sur le gouvernement de son pays, se sont là autant de conquêtes où ces hardis esprits ont mené nos pères, avec des plumes acérées comme l’épée, quelques-uns au péril de leur liberté, tous au prix de leur repos.

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