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463. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre IV. Suite des Philosophes chrétiens. — Publicistes. »

Nous ne ferons point l’analyse des ouvrages de ces publicistes, dont il nous suffit de rappeler les noms pour prouver que tous les genres de gloire littéraire appartiennent au christianisme ; nous montrerons ailleurs ce que la liberté du genre humain doit à cette même religion, qu’on accuse de prêcher l’esclavage.

464. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Enfin, un troisième genre, intermédiaire entre les mystères et les soties, les moralités contentaient ce goût moins franc, mais non moins général, auquel s’adresse aujourd’hui le drame. […] Dans cette analogie évidente entre ces trois formes du poème dramatique naissant, et ce qui s’appellera plus tard la tragédie, la comédie et le drame, je vois une preuve de plus que les genres sont comme les cadres naturels de l’esprit humain. […] On lui fait honneur d’une troisième création, la tragi-comédie, aujourd’hui appelée du nom spécieux de drame, afin de déguiser le vice originel du mélange des deux genres, qui en fera toujours un genre douteux. Mais peut-être est-ce trop peu ajouter à sa gloire que de dater de lui un genre de composition équivoque, qui, de l’aveu même de ceux qui le goûtent, est inférieur aux deux genres dont il participe. […] Nous sommes idolâtres des héros, et du fond de notre misère nous battons des mains à ceux qui nous font jouer quelque grand rôle sur la scène du monde, et qui nous attirent les applaudissements du genre humain.

465. (1903) Hommes et idées du XIXe siècle

Le « genre forcené » allait s’imposer. […] Mais ce dont le romantisme a été incapable, ç’a été de créer un genre. […] C’est lui d’abord qui a, pour sa forte part, contribué à relever ridée qu’on se faisait du genre. […] Lui-même ne s’est pas tenu de s’essayer dans ce genre : de là les Diaboliques. […] C’est un genre qui peut plaire ; mais il faut l’aimer, sans quoi, il vous met au supplice.

466. (1936) Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours pp. -564

Dans la poésie, au théâtre, la roue des genres anciens a continué à tourner mécaniquement. […] Elles tiennent la place la plus honorable dans le cortège funèbre du genre. […] Son christianisme coïncide pour lui avec sa rentrée dans son pays, dans son ordre, dans son genre de vie. […] L’Empire est l’âge d’or de ce genre horloger. […] Le genre troubadour trouve dans la ballade sa pointe et ses ailes.

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