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389. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. »

Ni de vous je ne parlerai non plus, harmonieux poëte de la vie domestique et des joies du Foyer 29, Madame Auguste Penquer, qui avez depuis étendu votre vol et enhardi votre essor dans les Révélations poétiques 30 ; âme et lyre également bien douées, à la note large et pleine, aux cordes sensibles et nombreuses ; que rien de particulièrement breton ne distingue, si ce n’est l’amour du pays natal ; qui avez mérité d’être saluée comme une jeune sœur de ceux que vous nommez « le cygne de Mâcon » et « l’aigle de Guernesey », et qui n’avez qu’à vous garder d’un éblouissement trop lyrique en présence des demi-dieux. […] N’a-t-il pas gardé trop de lyrisme dans ce qui est proprement la matière d’un récit ?

390. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Baudelaire, Charles (1821-1867) »

Cependant il a gardé jusqu’ici le silence, et j’en cherche vainement les raisons. […] Sa Joie et sa Douleur le gardent, accroupies.

391. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une soirée chez Paul Verlaine » pp. 18-33

Verlaine, obligé de garder le lit, lisait avec fureur, mais des livres d’emprunt, car sa bibliothèque s’était dispersée au vent du malheur. […] Il savait garder ses distances.

392. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91

Ce fut dans la session de 1844, et à l’occasion surtout de la loi sur l’instruction secondaire, que l’orateur prit, à la Chambre des pairs, la position élevée qu’il a gardée depuis, et qu’il se posa décidément comme le chef du parti catholique, le défenseur et un peu le conducteur du clergé et de l’épiscopat français tout entier. […] Il sonnait la trompette d’alarme, et il ajoutait en même temps : Gardez-vous de courir aux armes !

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