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1661. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

Le génie éteint, resta la folie ; l’inspiration ôtée, on n’eut plus que l’absurdité. […] Dès sa seconde pièce696, l’abondance des idées serrées, l’énergie et la liaison oratoire, la simplicité, le sérieux, le souffle héroïque et romain annoncent un génie classique, parent non de Shakspeare, mais de Corneille, capable non de drames, mais de discours. […] « La nature m’avait faite pour être une bonne épouse, une pauvre innocente colombe domestique ; tendre sans art, douce sans tromperie727. » Non, certes, ou du moins cette tourterelle n’eût point dompté ni gardé Antoine ; une bohémienne seule le pouvait par la supériorité de l’audace et la flamme du génie. […] Il l’était par l’esprit comme par le cœur, muni de raisonnements solides et de jugements personnels, élevé au-dessus des petits procédés de rhétorique et des arrangements de style, maître de son vers, serviteur de son idée, ayant cette abondance de pensées qui est la marque du vrai génie. « Elles arrivent sur moi si vite et si pressées que ma seule difficulté est de choisir ou de rejeter parmi elles764. » C’est avec ces forces qu’il entra dans sa seconde carrière ; la constitution et le génie de l’Angleterre la lui ouvraient. […] Il expose la tranquille vieillesse et le droit incontesté du roi David766, la grâce, l’humeur pliante, la popularité de son fils naturel Absalon767, le génie et la perfidie d’Achitophel768, qui soulève le fils contre le père, rassemble les ambitions froissées et ranime les factions vaincues.

1662. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delarue-Mardrus, Lucie (1874-1945) »

La seule domination qu’elle tolère est l’impérieux appel de son génie : C’est un dieu qu’on ignore et qui me survivra.

1663. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 214-216

Les saillies de son esprit le firent aimer du Cardinal de Retz, qui fut tirer parti, en faveur de la Fronde, de son Génie chansonnier, toujours prêt à la servir.

1664. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 541-542

L’inversion ne constitue pas le génie d’une Langue, moins encore de la Latine, qui a une plus grande liberté à cet égard que toute autre.

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