La morale des hommes n’est pas celle de Dieu… » Ce sergent du génie est un brave entre les braves. […] Que ces deux enfants du génie de la France soient bénis !
« Ainsi que Dieu a des génies qui exécutent ses ordres dans l’univers, le prince a des hommes qui commandent sous lui dans ses États. […] n’écris pas pour un homme, mais pour les hommes : attache ta réputation aux intérêts éternels du genre humain : alors la postérité reconnaissante démêlera tes écrits dans les bibliothèques ; alors ton buste sera honoré et peut-être baigné de larmes chez des peuples qui ne t’auront jamais vu, et ton génie, toujours utile, selon la belle expression d’un de nos poètes, sera contemporain de tous les âges, et citoyen de tous les lieux.
Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. […] Laissez cela à Paul de Kock et à ces écrivains de l’école des Bohèmes, qui ont plus de gaieté et d’esprit que vous, bien qu’ils n’aient pas une plume des ailes transcendantes de votre génie ! […] parce que le mot est digne, noble, mémorable, parce qu’il exprime héroïquement, quoique simplement, le qu’il mourût de Corneille, parce qu’il mérite d’être inscrit en lettres d’or sur les étendards de la patrie, Victor Hugo, qui croit avoir trouvé mieux dans la langue canaille du peuple, substitue à cette belle langue militaire un mot de faubourg, un mot plus abject, et plus qu’un mot de faubourg, un mot de latrines qui répond par une brutalité laconique, par une bestiale réplique, à une proposition généreuse faite en bons termes à ces braves mourants, et il en fait le plus beau mot (textuel) qu’un Français ait jamais dit, et il s’extasie sur le génie populaire de ce mot. […] Cela serait plus simple, et tout aussi vrai que ces hymnes au génie fatigué de Napoléon ; et, comme l’histoire n’est souvent qu’une vérité convenue, cela finirait tout, et tout serait dit ! XXVII Quant à nous, nous persistons à croire que 1815 fut le désastre immérité d’une armée vaillante et sublime, que Napoléon commanda mal ce jour-là des manœuvres tardives, et abandonna au hasard du reste de la journée sa fortune, c’est-à-dire la moitié du génie d’un conquérant.
Le génie de Montesquieu n’était pas là, et les Lettres persanes avaient été une bonne fortune de sa jeunesse. […] Ce ne fut que quatre ans après qu’il mit au jour son grand ouvrage sur l’Esprit des Lois, où il donna enfin la mesure complète de son génie. […] Chaque nation trouvera ici les raisons de ses maximes ; et on en tirera naturellement cette conséquence : qu’il n’appartient de proposer des changements qu’à ceux qui sont assez heureusement nés pour pénétrer d’un coup de génie toute la constitution d’un État. […] « Si cet ouvrage a du succès, je le devrai beaucoup à la majesté de mon sujet ; cependant je ne crois pas avoir totalement manqué de génie. […] « C’est au législateur de suivre l’esprit de la nation, lorsqu’il n’est pas contraire aux principes du gouvernement ; car nous ne faisons rien de mieux que ce que nous faisons librement et en suivant notre génie naturel.