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1639. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XII. MM. Doublet et Taine »

Ce que Bichat a fait pour la vie et a mal fait, il faut bien le dire, malgré le respect qu’on a pour son génie, M.  […] Honteux d’être obligé de rétrograder jusque-là, car il a un bon sens qui se révolte probablement contre les conclusions de sa philosophie, l’historien de l’intelligence essaie de s’abriter sous l’opinion (d’ailleurs rétractée) de saint Augustin, dont le génie, comme on le sait, élevé dans les écoles, oscilla plus d’une fois aux souffles de son temps, avant de devenir la ferme lumière qui a brillé dans le monde catholique, phare immobile à travers les siècles !

1640. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVIII. M. Flourens »

C’est un lettré qui reporte sur la science, pour en adoucir l’austérité et sans rien diminuer de sa beauté profonde, tout ce que le Génie littéraire peut donner à la pensée d’un homme, de clair, d’élégant et de doux. […] Il n’y a pas que le génie littéraire de Fontenelle, retrouvé au fond de sa fonction, comme une chose oubliée à sa place dans l’intérêt de son successeur.

1641. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « MM. Delondre et Caro. Feuchtersleben et ses critiques. — L’Hygiène de l’âme » pp. 329-343

… Le progrès ne doit-il pas, un jour, amener une mutation de génie entre tous les peuples, et les noyer, ces génies différents, dans une fusion universelle ?

1642. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Théodore de Banville »

Eh bien, M. de Banville a fait exception à cette règle, fatale au génie, et qui a trop souvent frappé de monotonie sa grandeur ! […] Là surtout (dans Les Occidentales) pleuvent de ces petits chefs-d’œuvre particuliers au génie de M. de Banville, dont l’ironie, délicieusement comique, est toujours doublée ou triplée par le grandiose de l’expression.

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