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1461. (1888) Épidémie naturaliste ; suivi de : Émile Zola et la science : discours prononcé au profit d’une société pour l’enseignement en 1880 pp. 4-93

C’était une hardiesse signe incontestable d’un génie indépendant. […] Et les critiques zolâtres de plaindre ce génie déclassé dans un milieu au-dessous de lui-même. […] Il y a valeur égale entre un acte grossier et un acte héroïque, entre une brute et un homme de génie. […] Et les écrivains de génie qui se produisent alors ne peuvent être dépassés. […] Elle veut augmenter la somme du génie national ; et pour cela, elle prétend procurer à chaque individu les moyens d’atteindre au maximum de son être.

1462. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article »

FUZELLIER, [Louis] né à Paris, mort en 1752, Poëte médiocre, qui a successivement travaillé pour les trois Théatres, avec plus de facilité que de génie.

1463. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « À mon frère, l’abbé Léon Barbey d’Aurevilly »

Je te le dédie à toi, théologien, que les choses qu’il contient regardent et qui as mieux que du génie pour en connaître, puisque tu as grâce d’état pour en juger.

1464. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

Il faut donc admettre qu’il y eut en lui, comme en tout esprit inventeur, une initiative originale, un germe inné de génie historique et critique que développa une infatigable application, et que l’impartialité favorisa, mais qu’elle n’eût point suscité. […] Un jour, Mme de Staël arrangeait pour Fauriel un petit dîner avec M. de Chateaubriand, et celui-ci lui envoyait son Génie du Christianisme, tout frais de l’impression, par les mains de Mme de Staël elle-même. […] Cette poésie, qui coule de source, et où la vanité ni les petits effets n’entrent pour rien, qui n’est pas une poésie d’auteur, mais une effusion du génie populaire, Fauriel la suit dans ses moindres courants et jusque dans ses filets épars. […] Lorsque l’historien veut résumer en un seul chapitre l’ensemble de cette administration et de ce règne, il a l’intention parfaite de ne juger le monarque que sur des actes positifs, mais il ne l’embrasse peut-être pas suffisamment selon le génie qui l’animait. […] A propos de ces articles de Guinguené contre le Génie du Christianisme, Benjamin Constant écrivait à Fauriel : « …..Je viens de lire dans la Décade avec un bien grand plaisir l’Extrait de Chateaubriand, par Guinguené.

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