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1748. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155

De là ces raisonnemens en faveur & contre le duel : l’apologie du suicide & la condamnation de cette frénésie ; la facilité à pallier le crime de l’adultere, & les raisons les plus fortes pour en faire sentir l’horreur. […] Il seroit en effet injuste de le confondre avec le commun des Esprits forts, s’il est vrai sur-tout qu’il ait été réellement dupe de ses idées.

1749. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124

Dans son livre de la Taille réelle, un de ses meilleurs ouvrages, il tâcha de réduire en pratique son nouveau systême sur l’orthographe ; mais plus d’une personne se trouva fort embarrassée à la lecture. […] Cela rappelle les disputes des jésuites & de l’université sur la prononciation de la langue Grecque qui ont été fort loin, & qui ne sont pas encore finies.

1750. (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345

Tout élève, fort ou faible, peut mettre au prix. […] Cochin, plus en faveur, plus envié, plus haï, a supporté la plus forte part de l’indignation des élèves et du blâme général.

1751. (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »

Peut être compris du premier coup par n’importe qui un trait de sentiment qui parfois du reste est fort beau. […] est une fort belle chose et peut être entendu par le premier venu, et qu’il soit entendu du premier venu n’est point du tout une raison pour le trouver vulgaire et le forclore de la littérature.

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