Lacordaire, sous une forme respectueuse et croyante, qui n’est qu’une force d’illusion de plus, va au naturalisme du temps, au rationalisme du temps, à l’humanisme du temps, enfin à ce prosaïsme du temps qui doit tuer les religions comme la poésie, car il tue les âmes ! […] Tout ce petit roman de l’amitié de Jésus-Christ et de Marie-Madeleine nous offre beaucoup trop Notre-Seigneur Jésus-Christ sous cette forme humaine qui demande grâce pour sa divinité et qui l’obtient de messieurs les philosophes (de si bons princes !)
Elles en diffèrent essentiellement, et par leur forme extérieure, — brillante et solide, — et même par leur fond littéraire très exceptionnel ; car Lemerre est peut-être le seul éditeur de Paris qui publie spécialement des poètes. […] Il avait pris à Chénier, à ce Grec charmant et mélodieux, devenu, de Grec, tout à coup, Français, pathétique et méduséen, non seulement sa forme iambique, mais jusqu’à cette langue inouïe d’un cynisme ardent qui se purifie dans sa flamme ; et, le croira-t-on ?
Mais pourquoi n’a-t-il pas partout une forme virginale d’originalité et une conception immaculée ? […] Physiquement, au point de vue de sa construction métrique et rythmique, le vers de Saint-Maur est irréprochable, mais ce qu’il verse dans cette coupe ciselée et incrustée est encore plus beau que sa forme.
Sous sa forme légère, elle est plus profonde qu’on ne croit. […] La marquise de Neers est du faubourg Saint-Germain, — l’édificatrice de toutes les paroisses du faubourg Saint-Germain, où l’hypocrisie religieuse existe encore, parce que les mœurs religieuses n’y ont pas encore péri… Arsène Houssaye, qui est un moraliste sérieux sous des formes légères (les sots n’admettent pas que cela puisse être, mais laissons dire les sots !)