Il a cru entendre distinctement la voix indifférente de la nature… Mais voici que le cœur irrité du poète s’apaise, et qu’une vision soudaine de la vie universelle où s’entrecroise éternellement l’échange des souffles, des formes et des âmes, vient calmer son esprit, prêt désormais à accepter, à bénir presque l’inévitable loi qui enchaîne les effets et les causes… — Ce premier essai paraît annoncer un poète visionnaire et philosophe.
Puisse-t-il sous cette forme nouvelle leur être encore utile, servir aussi à leurs camarades de France et d’ailleurs, et, manié, perfectionné par leurs mains juvéniles, les aider tous à dégager de la gaine de pierre où elle est ci demi emprisonnée les lignes pures et harmonieuses de la Vérité !
Sa Nouvelle Histoire poétique n’est qu’un Recueil de morceaux traduits d’Homere, d’Ovide, & de Virgile, dont il a fait un corps, auquel il a donné la forme historique, & qu’il a revêtu de son style net & facile, à la vérité, mais souvent inégal.
Ne vous semble-t-il pas que ce double sujet, qui d’abord regarde la forme, et qui ensuite pénètre au fond, a de quoi nous intéresser ? […] Or, sous les différentes formes littéraires, dans tous les temps, qu’est-ce qui toujours nous intéresse et nous attache ? […] Je dis plaidoyers en forme, avec débats contradictoires des parties, dirigés et résumés par le président. […] L’histoire de ces débats, à elle seule, forme presque une bibliothèque, ou du moins un dossier considérable. […] Dans la préface, sous forme d’Epître « à Monsieur de Zuylichem, conseiller et secrétaire de Monseigneur le prince d’Orange », que fait-il ?