Ce sont tous des utilitaires, des briseurs d’images, des iconoclastes, qui se serviront de toutes les formes de la pensée dans l’intérêt de leur métaphysique impie. […] , qui fait de la conscience humaine une plaisanterie, et qui, sous forme romanesque, n’est qu’un odieux pamphlet contre la divine Providence. […] Cette forme originale et primesautière est de la plus piquante variété. […] Mais ce n’est pas seulement dans la forme qu’il a cette qualité première qui crée, et qui, en tout, est le génie : il l’a dans le fond même. […] Je ne sais pas vraiment ce que Diderot y perdrait en talent, en idées ou en formes d’idées ; mais je sais bien ce qu’en dignité il y gagnerait.
Rien de plus poétique, rien de plus dramatique, quand on songe que les Rimes maladives d’Alfred Béjot ne sont pas la forme fantaisiste d’une fiction cérébrale, un symbole d’une âme seulement douloureuse, mais qu’elles constituent le testament authentique d’un jeune écrivain mort plein d’avenir, à trente ans.
Félix Jeantet est aussi, dans ses Plastiques, un ouvrier soucieux de la forme.
Plus sûr de sa forme, l’auteur a vu Paris et puisé à de nouvelles sources d’inspiration sans laisser tarir les anciennes.