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2932. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — I. » pp. 441-459

En flétrissant ces choses atroces, la plume de Portalis n’est pas tout à fait le burin d’un ancien ; on a pu dire de quelques autres publicistes d’alors qu’ils écrivaient avec un fer rouge : lui, il a surtout sa précision et sa force quand il exprime des idées de probité et de morale sociale : Des familles honnêtes, dit-il, se trouvent dépouillées de leur patrimoine par des jugements qui n’ont été que des crimes… Mais, dira-t-on, l’État ne peut réparer tous les maux inévitables d’une révolution.

2933. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « De la retraite de MM. Villemain et Cousin. » pp. 146-164

J’ai toujours éprouvé un regret, je l’avoue, quand je pensais à ces trois professeurs célèbres, dont l’enseignement (quoi qu’ils aient pu faire depuis) restera la plus grande gloire : ce regret, c’est qu’ils n’aient pas assez compris ce que je dis en ce moment, que leur vraie gloire et leur vraie force était là.

2934. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493

Le moment était des plus favorables ; à cette fin de 1811, la paix de l’Empire était ou semblait profonde ; les esprits, reposés depuis des années, n’attendaient qu’une occasion pour dépenser leur trop-plein de santé et de force.

2935. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Regnard. » pp. 1-19

Les femmes, selon lui, n’étaient que des victimes et ne faisaient que leur rendre la pareille bien faiblement : Ce sexe plein d’attraits, sans secours et sans armes, Peut assez se défendre avec ses propres charmes ; Et les traits d’un critique affaibli par les ans Sont tombés de ses mains sans force et languissants.

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