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1780. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177

Il enjolivait le pédantisme et crinolisait, à force d’art, ce vieux manche à, balai de la science, de manière à nous faire croire à ses rondeurs. […] Ils ont tous les deux des qualités critiques, mais l’un et l’autre manquent de ces principes qui sont la force du critique et son autorité. […] une espèce de sorcier « évoquant par une sorcellerie intérieure des réalités qu’il fausse »… Il représente « non pas des hommes, mais des forces »… « Il n’y a pas dans Balzac de moralité qui distingue l’affreux libertin dans la vieillesse, Hulot, du noble honnête homme ; le coquin déhonté, le hideux intrigant, Vautrin, l’homme du bagne, du pauvre Lambert ; la vile courtisane, de la vierge mystique et chaste. » J’ai copié textuellement, car un pareil mensonge de fait, qu’on réfute en ouvrant seulement Balzac, on aurait pu me l’imputer.

1781. (1891) La vie littéraire. Troisième série pp. -396

Mais la vérité me force à déclarer que je ne vois pas en quoi mes crimes sont leur crime et mes iniquités leur iniquité. […] Leur force est telle que la bouche qui les a une fois convenablement prononcés est scellée à jamais et ne peut plus s’ouvrir. […] De l’idée que nous nous faisons des forces cosmiques et de la mécanique céleste dépend peut-être notre sentiment sur l’éthique de M.  […] C’est ce qui faisait sa force en ce monde et spécialement chez les peuples où elles sont blanches. […] Vous, forces sidérales qui m’avez obéi, Ariels, mes hérauts, je viens vous délivrer.

1782. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rebell, Hugues (1867-1905) »

Rebell nous a charmé et nous a donné cette très rare réjouissance de la Force contemplée.

1783. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 163-165

A considérer ces Pieces du côté de la chaleur, du sentiment & du pathétique, elles sont au dessus de tout ce que nous ont donné en ce genre les Auteurs de nos jours les plus prônés, & seront toujours regardées comme des Drames écrits avec une sensibilité, une force & une énergie capables d’attendrir le Lecteur le plus froid.

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