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1508. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

Laujon avait donné l’édition complète de ses œuvres ; on y reconnaît un esprit fin, un travail facile, une aimable négligence. […] Tel était, Messieurs, l’état de la société à la fin du dix-septième siècle.

1509. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « L’idolâtrie au théâtre »

Pendant que nous parlions de l’idolâtrie au théâtre et que nous dénoncions l’histrionisme comme un des signes de la fin des temps pour les peuples, les mœurs publiques nous répondaient. […] Exaspéré vers la fin, ce goût de spectacles remontait dans la République.

1510. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rigault » pp. 169-183

Non une gloire de haute graisse, — comme disait Rabelais, qui n’est pas, lui, un horatien avec sa grande expression et son large rire, — mais une gloire de fin goût, une gloire qui a un schiboleth que tout le monde ne sait pas dire et n’entend pas ! […] Si le jugement que j’ai porté sur lui paraît trop byronien aux horatiens qui vivent toujours, à cette race d’égoïstes, d’impuissants et de vulgaires qui ont pris Horace pour leur poète et croient leur fond sauvé par sa forme, j’ai gardé pour la fin un mot doux et terrible, plus terrible dans sa douceur que la brusquerie de Byron.

1511. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme et l’Enfant » pp. 11-26

Ne fallait-il pas que, partie du même point, en lui tournant le dos, la philosophie de Bacon rencontrât, à la fin, et face à face, la philosophie de Descartes, pour se faire l’une à l’autre l’aveu de leur propre néant à toutes deux ? […] Selon lui, produire, — et nous dirons plus tard comment il entend la production, du moins pour notre pays, — produire encore, produire toujours, voilà la fin de la misère.

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